Architecte d’intérieur, un métier à mi-chemin entre architecte et décorateur

Architecte d’intérieur, un métier à mi-chemin entre architecte et décorateur

Y a-t-il des différences entre un architecte d’intérieur et un décorateur d’intérieur ? Si oui lesquelles ?  L’éclairage de Nolwenn Kersanté, architecte d’intérieur MH DECO à Montpellier.

Tout le monde, ou presque, connaît les différences entre les métiers d’architecte et de décorateur. Quand le premier imagine et encadre la réalisation des bâtiments, le décorateur… les décore. Mais quid de l’architecte d’intérieur ? Est-ce un décorateur qui maîtrise vaille que vaille les questions techniques ? Un architecte qui casse des murs porteurs sans casser des briques en déco ? Un professionnel de la modélisation 3D ? 

« Dans les faits, un architecte d’intérieur, c’est tout ça et bien plus encore ! » explique Nolwenn.  « A mi-chemin entre l’architecte et le décorateur, j’interviens à l’intérieur du périmètre des murs périphériques d’un bâtiment. »

Qu’il s’agisse d’agencer l’espace ou de le réorganiser, de tout casser ou de l’adapter, de le rendre fonctionnel ou de le sublimer, l’architecte d’intérieur sait faire, connaissances techniques et réglementaires à l’appui.

Quelles sont alors ses limites par rapport à un architecte « tout court » ? « Je n’interviens pas sur la structure. Je ne peux donc pas dessiner de plans de toiture, de fondations ou d’extension sans les faire valider par un architecte DPLG ou par un bureau d’études. Idem si je dois casser ou modifier un mur porteur, pour créer une ouverture, par exemple » confie la franchisée MH DECO de Montpellier.

À l’instar du décorateur, tout architecte d’intérieur est aussi un designer d’espace. Autrement dit, il peut métamorphoser un habitat, en intervenant sur les matériaux, les couleurs, les accessoires déco, sans oublier le mobilier qu’il est capable de réaliser sur-mesure. Quant à la modélisation 3D, elle n’a bien sûr aucun secret pour lui !

« En tant qu’architecte d’intérieur, je réalise aussi tous les plans techniques inhérents à la bonne réalisation du projet : électricité, plomberie… » ajoute toutefois Nolwenn, qui ne se prive pas non plus d’abattre une cloison quand c’est nécessaire. Elle le confie avec malice : « Parfois même, ça détend ! ».

À suivre dans un prochain article, le déroulement d’un projet d’architecture d’intérieur

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